Au début de mars, les observateurs de l’espace ont été intrigués par l’image d’un objet évoquant une planche de surf flottant au-dessus de la Lune, qui s’est avéré être un vaisseau spatial coréen. Cette curiosité céleste a cédé la place à une nouvelle énigme : cette fois-ci, ce sont les sondes européennes Mars Express et ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) qui ont capturé des images stupéfiantes d’entités ressemblant à des « araignées » sur la surface de Mars, plus précisément dans la région polaire sud.
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Les « araignées » de Mars : un phénomène naturel sans vie
Il est essentiel de clarifier d’emblée qu’il n’existe pas de véritables araignées, ni aucune forme de vie connue, sur Mars. Les images révèlent des structures sombres d’une envergure impressionnante, mesurant entre 45 mètres et 1 kilomètre de large. Selon l’Agence spatiale européenne (ESA), qui a publié ces clichés, ces formations étranges sont le résultat de processus saisonniers liés aux changements de température. Au printemps martien, lorsque le soleil réchauffe les couches de dioxyde de carbone accumulées pendant l’hiver, il provoque la sublimation du gaz enfermé sous la glace. Ce gaz s’accumule, brisant les plaques de glace supérieures et éjectant des matériaux sombres vers la surface à travers des fissures, formant ainsi des geysers de poussière qui retombent et créent ces marques sombres.
La mystérieuse Cité Inca de Mars
Parmi les images capturées, une a particulièrement captivé l’imagination du public et des scientifiques : les « araignées » semblent border une zone surnommée la Cité Inca. Cette région, officiellement nommée Angustus Labyrinthus, avait été identifiée pour la première fois en 1972 par la sonde Mariner 9 de la NASA. Son apparence rappelle étrangement les ruines incas terrestres, avec ses crêtes linéaires et presque géométriques évoquant des sites comme le mythique Machu Picchu. Bien que l’origine des « araignées » soit maintenant comprise, les origines de cette « cité » restent enveloppées de mystère. Les théories scientifiques actuelles suggèrent que ce pourrait être des « eskers », des formations géologiques liées à l’activité des glaciers, ou des dunes de sable pétrifiées au fil du temps.
Impact cosmique et formation de la Cité
La Cité Inca de Mars intrigue non seulement par son apparence mais aussi par son emplacement au centre d’un large cercle de 86 kilomètres de diamètre, ce qui laisse penser qu’elle se trouve à l’intérieur d’un grand cratère. Ce cratère serait le résultat d’un impact colossal d’un astéroïde ou d’une météorite sur Mars. Cet événement dramatique aurait créé des ondulations et des failles dans la plaine environnante, qui se sont remplies de lave montante avant de s’éroder avec le temps.
Ces découvertes récentes sur Mars non seulement approfondissent notre compréhension des phénomènes géologiques et climatiques de la planète, mais elles continuent aussi de nourrir notre imagination avec des images qui rappellent étrangement des structures familières sur Terre, renforçant le lien fascinant entre notre monde et les corps célestes lointains.